Le Folklore

Le baptême à l'ISIMs-Fêtes

Salut les jeunes,

Chers peut-être futurs bleus, chers visiteurs curieux, chères Mamans,

Avec un peu de chance, vous allez entamer les études les plus grandioses qui existent, et de ce fait une nouvelle vie d’étudiant jalonnée de cours, TPs, rapports à rendre et d’autres travaux tous plus intéressants les uns que les autres. Calmez-vous, je sens votre impatience à travers l’écran. Bon, je vous rassure, comme on dit : « pour les étudiants, ce n’est pas une vie que de toujours bosser et travailler ». C’est pourquoi nos prédécesseurs ont créé le Cercle ISIMs-Fêtes il y a plus de 40 ans (comme quoi en 1978, on avait déjà les mêmes préoccupations). Parmi les nombreuses activités et événements qui font la marque du Cercle, le baptême (qui est en fait la dernière étape d’une suite d’activités appelées bleusailles) est souvent le premier contact des nouveaux arrivants avec la vie extra-académique que constituent la guindaille et le folklore étudiant.

Le meilleur moyen de se faire une idée de ce que suppose le baptême est certainement de venir en parler avec des gens qui l’ont fait. La première constatation est probablement que personne ne regrette cette expérience. Même s’il y a des moments difficiles, les souvenirs que l’on garde du baptême et des bleusailles (période précédant le baptême) restent à jamais gravés dans les mémoires.

En effet, cette expérience est surtout à envisager comme une source d’amusement, de rencontres et d’intégration parmi les étudiants de première année, et de manière plus large parmi les étudiants de l'école. Elle est donc intéressante car elle permet de se tisser un bon réseau de connaissances, même parmi les étudiants plus âgés, chose qui peut faciliter ce que certains appellent le parrainage académique. Le fait de pouvoir compter sur d’autres étudiants permet d’avoir un soutien tout au long de ses études et de bénéficier de conseils ou de tuyaux pour réussir. Disons aussi ce qui est : cela permet également de se faire de très bons potes avec qui guindailler.

C’est pourquoi (auto-)dérision et second degré sont les maîtres-mots de la plupart des étudiants baptisés ; c’est d’ailleurs dans cette optique-là que se déroulent les activités de bleusailles. Celles-ci sont aussi parfois axées sur le dépassement de soi et la solidarité qui peut se développer entre bleus. Ce n’est pas le but ici d’énoncer des détails pratiques, nous t’invitons donc à venir nous poser tes éventuelles questions, c’est toujours un plaisir d’y répondre autour d’une bonne mousse.

A propos de la crainte type : « je ne veux pas rater mon année, je n’arriverai pas à concilier études et baptême », il faut savoir que, chez nous, l’horaires des activités de bleusailles est calqué sur l’horaire de cours des 1ers bacheliers en ingénierie industrielle. Le pourcentage de réussite est a priori identique parmi les étudiants baptisés ou non. Ce ne sont pas ces 2 semaines et demie qui vont être source de décrochage, et comme dirait mon Grand-Papa, ce qui tue l’étude, ce n’est pas la guindaille, c’est la glande.

Venons-en aux débordements : tout ce que vous avez pu entendre est très probablement un mélange de légendes et de ragots colportés par des gens n’ayant pas profité de l’expérience du baptême Montois ou ne l’ayant tout simplement pas commencé. Sachez que le baptême et les bleusailles sont réglementés par les universités et la ville (ce qui n’est pas nécessairement le cas ailleurs) ; ils sont supervisés par des étudiants responsables, des gens qui ont suffisamment de recul par rapport à leur propre baptême pour savoir ce qu’ils font. Le jeu que constituent les activités a donc un cadre bien défini, et savoir faire la part des choses est également important à nos yeux. Tout ce que vous risquez, c’est de vous amuser un bon coup.

Dans un autre ordre d’idées, beaucoup disent que l’apprentissage du folklore estudiantin peut commencer par le baptême. Le folklore ? C’est plein de trucs et rien à la fois, et le baptême est une porte d’entrée confortable dans ce folklore qui se découvre petit à petit, au fil des années. Pour cela, rien de tel que d’avoir sympathisé avec tel ou tel groupe d’amis, afin que votre expérience guindaillesque ne se limite pas qu'au baptême par la suite.

C’est en général après le baptême que l’on se rend compte des opportunités que celui-ci nous a offertes. Il existe à Mons et en particulier au sein des cercles une multitude de projets plus intéressants les uns que les autres, et de plus ou moins grande ampleur. Les responsabilités que cela engendre sont très formatrices vis-à-vis de l’étudiant. Avoir fait son baptême est une très bonne manière de voir l’envers du décor et d’avoir ainsi envie de s’investir.

En bref, il y a certes des obstacles à surmonter, mais le baptême est principalement une porte d’entrée du monde du folklore estudiantin, un moyen de souder des liens très forts avec de nouvelles personnes et de s’investir par la suite dans de nombreux projets intéressants en compagnie de gens péta-drôles (nous et bientôt vous).




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